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Libération

Ce qui change au 1er janvier

publié le 29 décembre 2017 à 20h16

C'est de coutume : le premier jour de la nouvelle année est marqué par son avalanche de petits et grands chambardements. Le 1er janvier 2018 annonce donc son lot d'ajustements.

CSG : Dans le cadre du budget 2018, la contribution sociale généralisée (CSG) va prendre 1,7 point avec la nouvelle année - y compris sur les retraites. Cette hausse, censée rapporter 22 milliards à l'Etat, sera compensée par la suppression en deux temps des cotisations chômage et maladie pour les salariés et les indépendants. En revanche, ce «gain de pouvoir d'achat» ne concerne pas les fonctionnaires. Qui verront par ailleurs le jour de carence pour congé maladie, supprimé par François Hollande, rétabli. Concrètement, en cas d'arrêt maladie, les fonctionnaires ne seront indemnisés qu'à partir du deuxième jour de leur congé maladie.

Vaccins : La coqueluche, la rougeole, l'hépatite B ou le méningocoque C : en 2018, onze vaccins seront obligatoires pour la petite enfance, contre trois jusqu'alors (tétanos, polio, diphtérie). Une politique vaccinale qui, dans les faits, est déjà plébiscitée par les Français.

Stationnement : Fini la prune de 17 euros pour ne pas avoir payé une place de parking. Au 1er janvier, les automobilistes devront désormais s'acquitter d'un «forfait de post-stationnement» en guise d'amende, dont le montant est fixé, au même titre que le tarif de stationnement, par la commune. Au bout de trois mois, les impayés seront évidemment majorés.

Energie : Expérimentés jusque-là dans quatre départements (Ardèche, Aveyron, Côtes-d'Armor et Pas-de-Calais), les chèques énergie de Ségolène Royal seront généralisés. Cette enveloppe de 150 euros en moyenne par ménage remplace les tarifs sociaux du gaz et de l'électricité. Elle doit permettre à 4 millions de ménages modestes (moins de 16 100 euros de revenus annuels pour un couple avec deux enfants) de payer directement leurs factures auprès des fournisseurs, voire de financer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement, comme changer une vieille chaudière énergivore.

Soins funéraires : Ils en étaient privés depuis un arrêté de 1986. Avec la nouvelle année, les défunts séropositifs au VIH, au VHB ou au VHC pourront recevoir des soins funéraires de conservation, la ministre de la Santé ayant levé cette interdiction.

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