Menu
Libération

Primaire socialiste Un PS devenu très secondaire

publié le 29 décembre 2017 à 18h56

Le 17 juin 2016, on s'invite dans le bureau de Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS. Il annonce des «primaires ouvertes». Son objectif : rassembler son parti et quelques alliés autour d'un seul candidat. Bien évidemment, il pense à François Hollande. En coulisses, ça s'agite. Benoît Hamon annonce sa candidature, Arnaud Montebourg aussi. Dans la foulée, François de Rugy, Jean-Luc Bennahmias et Sylvia Pinel s'invitent sur la ligne de départ.

Sauf que le 1er décembre, Hollande annonce qu'il ne briguera pas un nouveau mandat. Son retrait met au monde deux nouveaux candidats : Manuel Valls et Vincent Peillon. Au final, le 29 janvier 2017, c'est Benoît Hamon et son revenu universel qui sortent vainqueurs du combat. Depuis, Montebourg s'est lancé dans le miel, Peillon a retrouvé la Suisse, Hamon et Valls ont quitté le PS… François de Rugy, lui, le moins connu de tous , se retrouve président de l'Assemblée nationale. La primaire du PS résume assez bien l'année politique dingue.