Comme NDDL, le nom de Bure est désormais connu de tous. Pour les uns, c'est le lieu où seront enfouis pour toujours les déchets les plus radioactifs. Pour les autres, c'est une ZAD antinucléaire. C'est ici, entre Meuse et Haute-Marne, que l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) veut enterrer à 500 mètres sous terre 70 000 m3 de déchets haute et moyenne activité. Un projet à 25 milliards d'euros. Après son laboratoire, l'Andra va déposer sa demande d'autorisation en 2019 pour creuser ce sarcophage nucléaire baptisé Cigéo. Mais elle devra améliorer la sûreté des fûts de déchets bitumineux potentiellement inflammables. Les opposants ne désarment pas contre ce qu'ils appellent un «Tchernobyl souterrain». Mais comme certains experts pourtant proches des anti-nucléaires, Nicolas Hulot estime que Cigéo est la «moins mauvaise solution».
Bure La peur d’un «Tchernobyl souterrain»
publié le 17 janvier 2018 à 21h06
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