En inaugurant la ligne à grande vitesse Paris-Rennes au mois de juillet, Emmanuel Macron a douché les espoirs de ceux qui imaginaient que la prochaine étape serait la liaison Bordeaux-Toulouse, afin de réduire le temps de trajet entre les deux villes, de 4 h 10 à 3 h 15. La priorité est désormais aux transports de proximité, que ce soit en Ile-de-France ou autour des métropoles. De fait, les 7 milliards d’euros que coûterait cette ligne ne sont pas compatibles avec le budget de la SNCF, plombé par 50 milliards de dettes. Plus au sud, la desserte à grande vitesse de l’Espagne à partir de Montpellier en passant par Perpignan n’est guère promise à un plus bel avenir. Le projet est évalué à 5,5 milliards d’euros et la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a rappelé aux élus d’Occitanie qu’il serait bon d’étudier au préalable «l’optimisation» des lignes déjà existantes.
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