Déjà entamé, cet immense chantier ferroviaire franco-italien qui prévoit notamment le creusement d'un tunnel de 57 km sous les Alpes servira à 80 % pour l'activité de fret. Donc à faire baisser le trafic de camions. Evalué à 26 milliards d'euros dont 40 % financés par l'UE, il rencontre l'opposition des écologistes et des organisations agricoles qui dénoncent un projet «pharaonique, totalement disproportionné et inutile». Côté italien, le mouvement No TAV («non au train à grande vitesse») a mené des actions, parfois dures, au point que l'installation du chantier a dû se faire avec l'appui de l'armée. Les parties française et italienne ont réaffirmé en septembre leur «engagement commun» dans cette nouvelle infrastructure, dont les travaux ont pris du retard avec une date de mise en service initialement prévue en 2030.
LGV Lyon-Turin actions dures contre une ligne de chemin de fer en Retard
par Christophe Alix
publié le 17 janvier 2018 à 21h06
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