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Libération

Prisons Echec des négociations

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publié le 23 janvier 2018 à 20h56

Entre les syndicats de surveillants de prison et le gouvernement, le bras de fer se poursuit. Les premiers ont quitté mardi la table des négociations avec la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, et appelé à poursuivre le mouvement de blocage des prisons, qui dure depuis neuf jours. «Sur toute notre plateforme, on n'a pas eu le dixième des réponses que l'on attendait», a dénoncé, devant le ministère, le secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa (majoritaire) Jean-François Forget. FO et la CGT Pénitentiaire ont également quitté la table des discussions. De son côté, la ministre a «formulé un certain nombre de propositions assez significatives» pour un montant de 30 millions d'euros, a plaidé son porte-parole. Dont «une prime liée au personnel qui travaille dans les établissements sensibles», qualifiée de «prime à l'agression» par FO et la CGT. A l'Assemblée, le Premier ministre a, lui, professé sa «solidarité» avec les surveillants, se disant prêt à examiner des «mesures indemnitaires spécifiques et ciblées».