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Libération

STX : Le maire et Parly à Rome jeudi

Publié le 30/01/2018 à 20h46

Quand l'Etat actionnaire veut, il peut. Contrairement au laisser-faire qui a présidé à la vente par appartements d'Alstom à GE et Siemens, Emmanuel Macron a montré dans le dossier STX qu'il pouvait se montrer interventionniste. Jusqu'à brandir la menace d'une «nationalisation temporaire». Objectif : empêcher l'italien Fincantieri de devenir seul maître à bord des chantiers navals de Saint-Nazaire et garantir l'emploi. Mais aussi sécuriser la grande cale des ex-Chantiers de l'Atlantique qui, outre des paquebots, devra construire la coque du prochain porte-avions français.

Paris et Rome se sont finalement mis d’accord fin septembre : Fincantieri aura la majorité du capital de STX France d’une courte tête, la France conservant une forte minorité de blocage. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et la ministre des Armées, Florence Parly, seront jeudi à Rome pour faire avancer l’autre volet du deal : une alliance militaire entre Fincantieri et Naval Group (l’ex-DCNS), qui veulent vendre des frégates ensemble, moyennant participations croisées.