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Les humoristes de France Inter ironisent sur l'éviction de leur PDG, Mathieu Gallet

Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek ou Daniel Morin s'en sont donné à cœur joie mercredi et jeudi après l'annonce de la révocation de Gallet de la présidence de Radio France par le CSA.
Charline Vanhoenacker pleure le départ de Mathieu Gallet dans son émission «Par Jupiter !» le 31 janvier. (DR)
publié le 1er février 2018 à 12h55
(mis à jour le 1er février 2018 à 12h55)

«Voilà que tu quittes, la honte de la République. De ne plus être foulée par tes Weston, ta moquette pleure…» Deux heures après l'annonce de la révocation de Mathieu Gallet de la présidence de Radio France par le CSA mercredi après-midi, Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, animateurs de l'émission humoristique Par Jupiter ! ne se sont pas privés de rendre un hommage musical et forcément ironique à leur futur ex-PDG. Une reprise du Puisque tu pars de Jean-Jacques Goldman avec force clins d'œil aux dépenses excessives de Gallet en matière de moquette et de boiseries dans son bureau de la maison ronde.

Pas d'autocensure sur France Inter. Charline Vanhoenacker avait même déjà préparé le terrain dans sa chronique matinale, avant l'annonce de la décision du CSA, en interprétant une «syndicaliste déboussolée», vantant la principale qualité de Mathieu Gallet, sa discrétion : «On a nos petites habitudes avec le patron. Tous les matins en arrivant, comme on ne le voit jamais on ne lui dit pas bonjour. Pareil le midi, quand on sort déjeuner : personne ne le voit, alors on ne lui fait pas un petit signe de la main. Puis le soir en partant, on peut être sûr qu'il n'aura jamais un petit mot pour nous demander comment s'est déroulée la journée, étant donné qu'on ne sait jamais où il est…»

Ce jeudi, c'est Daniel Morin qui a continué d'évoquer le sort de Mathieu Gallet dans son billet matinal de 6h57, préférant aborder la révocation de son PDG plutôt que le retour de Top Chef. L'humoriste a ainsi choisi d'ironiser sur le déclassement social que devrait vivre Gallet avec la perte de son emploi : «Mathieu si tu m'entends, si tu m'écoutes, je sais que depuis hier, t'es dans le besoin, camarade. […] Viens à la maison, je te ferai un poulet-frites.»