«Voilà que tu quittes, la honte de la République. De ne plus être foulée par tes Weston, ta moquette pleure…» Deux heures après l'annonce de la révocation de Mathieu Gallet de la présidence de Radio France par le CSA mercredi après-midi, Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, animateurs de l'émission humoristique Par Jupiter ! ne se sont pas privés de rendre un hommage musical et forcément ironique à leur futur ex-PDG. Une reprise du Puisque tu pars de Jean-Jacques Goldman avec force clins d'œil aux dépenses excessives de Gallet en matière de moquette et de boiseries dans son bureau de la maison ronde.
HUMOUR | "Voilà que tu quittes, la honte de la République...
— France Inter (@franceinter) January 31, 2018
Sache que pour toujours, on t'aime..." ♫
Puisque tu pars - Hommage en chanson à @mathieu_gallet par @Charlineaparis et @alexvizorek (et un peu Jean-Jacques Goldman aussi finalement) #ParJupiter pic.twitter.com/zST7Qp74bP
Pas d'autocensure sur France Inter. Charline Vanhoenacker avait même déjà préparé le terrain dans sa chronique matinale, avant l'annonce de la décision du CSA, en interprétant une «syndicaliste déboussolée», vantant la principale qualité de Mathieu Gallet, sa discrétion : «On a nos petites habitudes avec le patron. Tous les matins en arrivant, comme on ne le voit jamais on ne lui dit pas bonjour. Pareil le midi, quand on sort déjeuner : personne ne le voit, alors on ne lui fait pas un petit signe de la main. Puis le soir en partant, on peut être sûr qu'il n'aura jamais un petit mot pour nous demander comment s'est déroulée la journée, étant donné qu'on ne sait jamais où il est…»
Ce jeudi, c'est Daniel Morin qui a continué d'évoquer le sort de Mathieu Gallet dans son billet matinal de 6h57, préférant aborder la révocation de son PDG plutôt que le retour de Top Chef. L'humoriste a ainsi choisi d'ironiser sur le déclassement social que devrait vivre Gallet avec la perte de son emploi : «Mathieu si tu m'entends, si tu m'écoutes, je sais que depuis hier, t'es dans le besoin, camarade. […] Viens à la maison, je te ferai un poulet-frites.»