Venus de toute la France, des avocats s'étaient relayés le 15 janvier devant le tribunal de grande instance de Paris pour dénoncer la généralisation des box vitrés où comparaissent les personnes détenues lors de leur procès. Ces «cages de verre», avaient-ils plaidé, représentent une atteinte à la présomption d'innocence et à la dignité humaine. Dans sa décision, lundi, le tribunal s'est déclaré compétent, mais a jugé la demande des avocats irrecevable, estimant que seuls les «usagers du service public de la justice» pouvaient le cas échéant faire condamner l'Etat pour «faute lourde».
Justice Rejet de l’action des avocats contre les box vitrés dans les tribunaux
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publié le 12 février 2018 à 20h26
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