Le marché de l’affichage publicitaire lumineux a été retoqué par le Conseil d’Etat, car ce type de publicité est interdit par votre règlement municipal. Comment avez-vous pu commettre l’erreur de passer un marché qui repose dessus ?
Nous savions qu’il y avait un risque juridique, et nous l’avons assumé. Nous avons perdu. C’est le seul sujet pour lequel nous nous sommes dit : «Il y a une très grande fragilité juridique, mais tentons, car Paris est la seule grande ville à ne pas pouvoir utiliser d’affichage numérique.» Après cette décision, nous en revenons à un marché d’affichage ordinaire.
Combien cela va-t-il coûter ? On parle de 40 millions d’euros…
C’est le montant du manque à gagner. Nous avions anticipé cette possibilité en inscrivant une provision pour risque à notre budget, il n’y a donc pas de trou à combler.