Y a-t-il un sujet de propreté à Paris ? Votre opposition l’affirme et fait le lien avec le problème de la prolifération des rats…
Il y a environ 5 millions de personnes qui vivent, travaillent ou sont en visite à Paris chaque jour. Une ville dont l’espace public est très utilisé demande une attention particulière, notamment sur la propreté. J’ai mis en place plusieurs plans pour accroître les moyens et résoudre ce problème qui est réel.
J’ai ajouté plus de 250 éboueurs depuis 2014. Nous avons instauré des ramassages en soirée parce que la ville est désormais davantage utilisée le soir et la nuit que le matin. Je viens de créer des brigades volantes dans chaque arrondissement, qui peuvent être mobilisées par le maire d’arrondissement.
Nous avons lancé des actions sur certains secteurs plus sollicités que d'autres : les zones touristiques, les Invalides, le Champ-de-Mars, le canal Saint-Martin et des cas très spécifiques comme le quartier de la Chapelle [dans le nord de Paris, ndlr].
Avez-vous sous-estimé le problème ?
Personnellement non puisque, dès 2014, j’ai accentué les moyens. Mais collectivement oui, je pense que nous avons un peu sous-estimé l’évolution des pratiques urbaines.