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Libération

«Son contrat d’assistant parlementaire était fictif car son emploi était garde du corps de la famille Le Pen.»

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publié le 4 mars 2018 à 21h36

Marine Le Pen de plus en plus cernée par les affaires ? Dimanche, le J DD a indiqué que la présidente du FN ferait l'objet d'un contrôle fiscal. «Ça manquait au tableau des persécutions», s'est victimisée l'intéressée sur Twitter. A quelques jours d'un Congrès «refondateur» censé tourner la page du gadin de la présidentielle, un autre dossier pourrait se révéler plus embarrassant encore pour Le Pen, celui des emplois supposés fictifs d'assistants d'eurodéputés FN : payés par Bruxelles, ils auraient en fait travaillé pour le compte du parti ou de ses dirigeants. L'enquête a été étendue à la période 2009-2012, et le préjudice réévalué à 7 millions d'euros (contre 5). Devant les juges, Charles Van Houtte, lui-même ancien assistant de Marine Le Pen à Bruxelles, a déclaré, dixit le JDD, que le chauffeur et le garde du corps de cette dernière aurait bénéficiés de contrats d'assistants parlementaires.