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Libération
Portrait

Luc Carvounas, 46 ans vallsiste repenti

publié le 6 mars 2018 à 20h56

Points forts. C'est lui qui s'est lancé en premier dans la course à la direction du Parti socialiste. Le député du Val-de-Marne s'est entouré de proches de Benoît Hamon et d'Arnaud Montebourg pour faire sa campagne. Il défend l'union de la gauche, une alliance «arc-en-ciel», celle qui lui a permis de diriger la commune d'Alfortville (Val-de-Marne) de 2012 à 2017. C'est d'ailleurs son parcours d'élu local qu'il met le plus souvent en avant, son «sens des responsabilités». Pour certains, Luc Carvounas représente la nouvelle aile gauche du PS tout comme Emmanuel Maurel. Mais le néodéputé résiste. Il a réussi à se sortir des clivages.

Points faibles. Son passé est un boulet, ses camarades lui reprochant ses années de porte-flingue de Manuel Valls. «Il est passé de l'aile droite du parti à l'aile gauche», répètent à l'envi ses adversaires. Luc Carvounas se défend : «J'ai connu un long compagnonnage avec Valls, concède-t-il. Aujourd'hui, je suis libre et libéré. Ce que je retiens surtout de ce parcours, c'est ma loyauté.» Une loyauté qui l'a poussé à défendre la déchéance de nationalité en 2015.