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Libération

A Notre-Dame-des-Landes «il y aura des expulsions, avec discernement».

Notre-Dame-des-Landes, l'aéroport enterrédossier
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publié le 8 mars 2018 à 20h36

La préfète de la région Pays-de-la-Loire, Nicole Klein, a confirmé jeudi dans un entretien à l'AFP que les occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes refusant «l'Etat de droit» seront «expulsés» lors d'une opération qui sera menée «avec discernement» et «après la fin de la trêve hivernale». Elle a rappelé que le Premier ministre, Edouard Philippe, avait annoncé le 17 janvier, en même temps que l'abandon du projet d'aéroport que, d'ici le printemps, «ceux qui n'ont aucune raison d'être là, ou ils seront partis ou on les expulsera». «Une des grandes surprises, c'est que personne n'est parti», a ajouté Nicole Klein, qui estime que 150 à 200 personnes vivent sur le site. Les autorités ont recensé 97 squats sur les quelque 1 650 hectares de la ZAD, contre 10 en 2012, année de «l'opération César», dernière tentative d'expulsion massive, qui avait tourné au fiasco.