Tenon, Saint-Antoine, Bichat, Saint-Joseph, Lariboisière : dans la nuit de mercredi à jeudi, les murs et abords de ces cinq hôpitaux parisiens ont été pris d'assaut par le collectif féministe (et non-mixte) Insomnia pour une opération symbolique contre les violences obstétricales et gynécologiques. Des dizaines de personnes ont déposé des sculptures de vulves ensanglantées, plantées de pinces et accompagnées du slogan «Femmes, il y a urgence». Des affiches, marquées de témoignages forts «visant à briser le silence sur ces violences», ont également été collées sur les murs des entrées principales. Comme celui-ci : «Pendant qu'il m'auscultait, il a touché mon piercing au nombril en me disant "coquine" avec les autres doigts à l'intérieur de moi.» Une action à double détente, puisque le 8 mars n'est pas seulement la Journée internationale des droits des femmes mais aussi le jour d'ouverture du congrès européen de gynécologie et d'obstétrique, organisé Porte Maillot, à Paris. Photo Pierre Gautheron. Hans Lucas
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