Définitivement mort. Le jihadiste Maxime Hauchard, identifié fin 2014 comme l’un des bourreaux du groupe Etat islamique dans une vidéo de propagande mettant en scène la décapitation d’un otage américain et de 18 prisonniers de l’armée syrienne, est mort, ont affirmé des sources proches de l’enquête. Visé par un mandat d’arrêt international émis par la France, Maxime Hauchard avait été placé en septembre 2015 par les Etats-Unis sur la liste noire des combattants terroristes étrangers.
Maxime Hauchard est mort dans des circonstances encore floues. «Il semble qu'il soit décédé à l'été 2017», ont expliqué à l'AFP des sources proches de l'enquête, qui s'appuient notamment sur des recoupements des services de renseignement.
Hauchard avait grandi dans une petite commune de Normandie, Bosc-Roger-en-Roumois, dans une famille catholique et sans histoire. Il s'était converti à l'islam en 2009 avant de se radicaliser. Entre octobre 2012 et mai 2013, il était parti deux fois en Mauritanie dans des centres d'études d'obédience salafiste. Le 17 août 2013, il avait pris la route de la Syrie via la Turquie, affirmant à sa famille vouloir «s'occuper des blessés» sur le front. Il avait en fait été pris en charge par des recruteurs du groupe Etat islamique.