«Je suis agent communal dans la Sarthe. Je n’avais jamais été dans l’optique "survivaliste". Les crises économiques, les catastrophes naturelles ont fait que je me suis intéressé à cette philosophie. Et puis la théorie du complot, ça me parle. Je vois mes deux enfants grandir et je me dis que tout peut basculer du jour au lendemain. Je recherche une maison à la campagne que j’espère restaurer. Je ne veux plus dépendre des grands groupes industriels. J’envisage aussi de faire une exploitation avec des animaux, produire ma farine. Plus tard, je veux construire une pièce de survie enterrée avec un confort minimal qui nous permette d’y vivre, moi et ma famille, pendant plusieurs jours en cas de guerre, par exemple. J’ai aussi des armes (arbalète, armes de collection…) pour pouvoir nous défendre en cas d’attaque. Une fois par mois, je pars avec un ami pendant deux-trois jours dans les Pyrénées. On prend de la viande séchée, une pierre à feu, on fabrique des pièges pour pêcher et chasser. On fait avec ce que la nature nous donne.»
Anthony, 31 ans : «La théorie du complot, ça me parle»
par Aurore Coulaud
publié le 23 mars 2018 à 20h46
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