«Les plaintes formulées par les personnes se déclarant électrohypersensibles (EHS) correspondent à une réalité vécue […], même si les causes d'apparition des symptômes restent inconnues.» Telle est la conclusion d'un rapport de 380 pages dévoilé le 27 mars par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
Des troubles médicaux (problèmes de rythme cardiaque, fatigue, maux de tête, insomnies, etc.) inexpliqués et «préjudiciables pour la santé des personnes», selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui toucheraient 5 % de la population française. «Même si aucun lien de causalité ne peut être aujourd'hui identifié, la possibilité d'effets des champs électromagnétiques expliquant les symptômes décrits reste ouverte», estime l'Anses, qui recommande la poursuite des recherches.