Menu
Libération
Récap

Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1

Syrie, réforme du ferroviaire, éducation : retrouvez quelques unes des déclarations du Président dans le JT de TF1.
publié le 12 avril 2018 à 14h56

C'est depuis Berd'huis, un petit village normand à 150 kilomètres de Paris, qu'Emmanuel Macron vient de donner une interview en direct sur TF1 -en attendant une seconde dimanche soir sur BFMTV, RMC et Mediapart- pour tenter d'apaiser les inquiétudes des Français, en particulier les ruraux et âgés.

■ Sur la Syrie : «On a parlé avec Donald Trump d'une riposte.» Parmi les cinq points à mettre en œuvre : «Enlever les moyens d'interventions chimiques au régime.»

■ Sur la suppression quasi totale de l'impôt sur la fortune : ceux «qui réussissent» «tirent la cordée» pour que les autres derrière «trouvent leur place».

■ Sur la SNCF : «Nous devons faire cette réforme. […] L'entreprise SNCF doit se réorganiser. Ce sera une entreprise publique aux capitaux 100% publics.» Il ajoute que la dette de l'entreprise ferroviaire sera «pour partie et progressivement reprise».

■ Sur les cheminots : «Qu'est-ce qu'on leur demande aux cheminots ? On leur dit "on ne va plus embaucher au même statut que vous les prochains".»

■ Sur l'hôpital : le Président annonce plus de moyens. Sur les maisons de retraite : «On a besoin d'avoir un système, et on va ouvrir ce chantier.»

■ Sur les retraités : «J'ai demandé un effort aux personnes retraitées, aux 60% qui payent la CSG normale.»

■ Sur la taxe d'habitation : «C'est faux de dire qu'une commune perdra de l'argent. Les économies de l'Etat serviront à payer les communes.»

■ Sur la lutte contre le salafisme et l'extrémisme fondamental : «Le financement étranger des mosquées sera sous contrôle de l'Etat et transparent.»

■ Sur l'école : «On va ouvrir mille classes dans le rural.»

■ Sur l'abaissement de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h : «On va faire une expérimentation à taille réelle à partir du 1er juillet pour deux ans. […] L'argent qui sera perçu sur les contraventions sera reversé aux hôpitaux qui soignent les blessés de la route.»

■ Sur les universités, «très peu sont occupées» (jugez-en avec notre carte de leur mobilisation), non par des étudiants, mais par «des agitateurs professionnels».

■ Macron annonce qu’il n’y aura plus de charges sur l’intéressement dans les entreprises de 250 salariés.

Sur l'opération policière en cours sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes: «On est arrivé à un point où tout ce qui était évacuable a été évacué».