Alors que ses parents souhaitent continuer d'appeler leur garçon Jihad «à l'oral», un juge aux Affaires familiales de Toulouse a décidé «dans l'intérêt de l'enfant» d'intervertir les deux voyelles du prénom pour les registres d'état civil, a-t-on appris lundi auprès du parquet. Bien que Jihad signifie «lutte» ou «effort», la mairie de Toulouse, dans un contexte marqué par des attentats et le jihadisme, avait fait un signalement auprès du procureur de la République. A Nice, en novembre, la mairie avait elle aussi saisi la justice après la naissance d'un petit garçon déclaré à l'état civil sous le nom de «Mohamed Nizar Merah», comme le tueur jihadiste de Toulouse et Montauban en 2012.
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