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Libération

Chacun sa fête du travail

publié le 1er mai 2018 à 21h16

Réunis à Paris pour un «rendez-vous culturel et revendicatif», la CFDT, l'Unsa et la CFTC ont mis l'accent sur «l'importance du dialogue social et de la négociation collective». Loin de la CGT et sa culture de la manif. «La CFDT est déterminée à pousser à fond les feux de la négociation pour sortir des conflits», a insisté Laurent Berger lors de ce raout des «réformistes». Et le patron de la CFTC d'enfoncer le clou : «Ce n'est pas la rue qui fait aboutir les dossiers.»

A FO, le nouveau bureau confédéral avait choisi de se recueillir sur la tombe de Léon Jouhaux, fondateur du syndicat en 1947. Une option «purement FO», selon son nouveau secrétaire général, Pascal Pavageau, ajoutant que le 1er mai n'est «pas le jour où les syndicats sont censés se rassembler». Pour lui, il s'agissait surtout de «ne pas s'afficher avec un cortège particulier», alors que FO souhaite parler à chacun pour organiser une mobilisation interprofessionnelle. Dans plusieurs villes, dont Paris, FO se trouvait toutefois dans les cortèges, les fédérations régionales ou locales ayant fait le choix de la rue.