«J'avais le droit de la qualifier de délinquante, […] elle [Marine Le Pen] qui avait avoué avoir fait éditer des faux-tracts dans la campagne législative de 2012 à Hénin-Beaumont, face à @JLMelenchon, dont j'étais (et je suis toujours) l'avocate.» Lundi 7 mai, la chroniqueuse sur la chaîne C8 et avocate insoumise Raquel Garrido s'est réjouie sur Twitter de sa victoire en cassation face à Marine Le Pen. Tout en s'indignant que cette information capitale ne fasse pas - entre les mouvements sociaux à la SNCF et à Air France et l'accord nucléaire iranien - «la une de tous les grands titres et des JT de 20h». [Mise à jour, 09/05/2018 : la formulation de cette brève ne rend pas compte du tweet exact de Raquel Garrido, qui est  : «Je n'ose imaginer le buzz si j'avais été condamnée à payer 2500€ à Marine Le Pen. Et si @JLMelenchon avait été condamné en Justice au profit de Le Pen, ce serait en Une de tous les grands titres et des JT de 20h. Ms comme c'est elle qui est condamnée en cassation, silence radio». Si elle s'indigne bel et bien du manque d'écho médiatique de «son» affaire avec Le Pen, l'avocate, lorsqu'elle parle de «la une de tous les grands titres et des JT de 20h», ne prétend pour autant qu'elle méritait une telle attention : elle «imaginait» alors un traitement journalistique différent dans l'hypothèse où le patron de la France Insoumise, et non elle, aurait été concerné. Oui, on s'y perd, à force.]