La cour d'appel de Paris a confirmé mardi le rejet de la demande de remise en liberté de l'intellectuel musulman Tariq Ramadan, accusé de viols par quatre femmes et incarcéré depuis début février. Le prédicateur, atteint d'une sclérose en plaques dont le traitement a été jugé compatible avec la détention, est écroué depuis sa mise en examen le 2 février. Son avocat, Me Emmanuel Marsigny, a en outre réclamé mardi une nouvelle expertise médicale, avançant que l'état de santé de son client se détériorait et qu'il ne recevait pas en détention les soins nécessaires. Cette demande a également été rejetée par la chambre de l'instruction.
«Il apparaît pour les plaignantes plus souhaitable que [Tariq] Ramadan soit à la disposition de la justice.»
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publié le 22 mai 2018 à 20h36
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