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Libération
L'initiative

Et si les stations du métro parisien se féminisaient ?

Alors qu'un appel à contribution a été lancé par Ile-de-France mobilités pour baptiser les futures stations de la ligne 4 après sa prolongation, l'association Osez le féminisme exhorte à mettre à l'honneur des personnalités féminines.
Le métro parisien, bientôt gratuit ? (Photo Miguel Medina. AFP)
publié le 11 juin 2018 à 8h07

Quatre. C'est le nombre de stations du métro francilien qui font actuellement référence à une femme. Autant dire de la gnognotte. Du coup, alors qu'Ile-de-France mobilités, le syndicat des transports d'Ile-de-France, lance un appel à contribution pour nommer les deux futures nouvelles stations de la ligne 4, situées à Bagneux et Montrouge, l'association Osez le féminisme exhorte à saisir cette opportunité pour mettre en avant des personnalités féminines.

Parmi les propositions soumises figurent, pour la station de Montrouge, l’auteure-compositrice interprète Barbara (1930-1997) qui repose non loin de là. Pour les deux futures stations de Bagneux, sont suggérées la résistante et militante pour la paix Lucie Aubrac (1912-2007) et la musicienne et virtuose du jazz américain Nina Simone (1933-2003). Les votes sont ouverts jusqu’au 17 juin.

Fin mai, la station Europe, sur la ligne 3, a été rebaptisée «Europe-Simone Veil» en hommage à l’ex-ministre de la Santé, décédée l’an dernier. Trois autres stations célèbrent le matrimoine : Barbès-Rochechouart (en référence à Marguerite de Rochechouart de Montpipeau, religieuse et ex-abbesse de Montmartre); Pierre-et-Marie-Curie (1867-1934), du nom de la physicienne et de son mari, prix Nobel en 1903; et Louise Michel, militante féministe et figure de la commune de Paris (1830-1905) – la station est à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).