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Libération
Récap

Lafarge, sommet européen, Trump-Poutine, CGT-FO... l'essentiel de l'actualité du jour

Le Premier ministre italien Giuseppe Conte et la chancelière allemande Angela Merkel, le 18 juin à Berlin. (AFP)
publié le 28 juin 2018 à 18h25

Lafarge. La décision est historique tant il est rare qu'une des plus grandes entreprises françaises soit poursuivie par la justice pour ses activités à l'étranger. Ce jeudi, la société Lafarge a été mise en examen, en tant que personne morale, dans le cadre de l'affaire syrienne. Les magistrats ont retenu contre le cimentier les infractions de violation d'un embargo, financement d'une entreprise terroriste, mise en danger de la vie d'autrui, et surtout complicité de crimes contre l'humanité. Notre article.

UE. Dans le but de surmonter leurs divisions face à la question migratoire, les dirigeants des pays de l'UE se réunissent lors d'un sommet sous tension ce jeudi et vendredi à Bruxelles, devenu crucial pour l'avenir politique d'Angela Merkel. L'Italie a d'ores et déjà menacé de le faire capoter si ses demandes ne sont pas satisfaites. Elle exige un système permanent de répartition des demandeurs d'asile arrivant sur les côtes européennes, et souhaite l'abandon pur et simple du principe de la responsabilité du pays d'arrivée.

Diplomatie. Annoncé mercredi soir, le sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump se tiendra le 16 juillet à Helsinki, la capitale de la Finlande, annoncent le Kremlin et la Maison Blanche. Ce sommet vise à réchauffer des relations qui n'ont jamais été aussi mauvaises depuis la Guerre froide, empoisonnées par le conflit syrien, la crise ukrainienne et les accusations d'ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016.

Luttes. Ce jeudi signe la fin de la grève unitaire à la SNCF, qui marque un léger sursaut de mobilisation, mais aussi les retrouvailles de FO et CGT qui ont battu le pavé ensemble pour la première fois depuis 2016 dans le cadre d'un mouvement interprofessionnel afin de défendre le «modèle social et républicain».

Pédophilie. André Fort, ancien évêque d'Orléans, mis en examen en 2017 pour ne pas avoir dénoncé des faits de pédophilie d'un prêtre de son diocèse, a été renvoyé en correctionnelle. Il sera jugé pour ne pas avoir dénoncé des actes pédophiles de l'abbé Pierre de Castelet, mis en examen en 2012.