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Pluie de météores : comment ne pas passer entre les gouttes ?

Instruments, sites, applis… «Libé» vous explique comment voir dans les meilleures conditions, ce week-end, l’essaim d’étoiles filantes des Perséides et les autres spectacles célestes.
Des étoiles filantes pendant la nuit des Perséides, à Minski en 2015. (Photo Sergey Balay. AFP)
publié le 3 août 2018 à 19h56

Comment profiter du plaisir lacté qui s'annonce ? Conférences, séances d'observation, sorties entre amateurs : quelque 470 manifestations sont organisées un peu partout en France à l'attention de ceux qui veulent profiter de la pluie d'étoiles filantes pour découvrir l'univers. Elles sont toutes recensées sur le site de l'AFA, l'Association française d'astronomie.

Faute d'être guidé, pour profiter pleinement du spectacle des Perséides, la première chose à faire est de se procurer une carte du ciel (réglable en fonction de la date et de l'heure) afin de pouvoir repérer les diverses constellations. Il faut ensuite choisir son spot. A la montagne, à la campagne ou à la mer, l'idéal reste de s'éloigner des grandes villes, dans lesquelles la pollution lumineuse peut perturber les observations. «Rien de tel que de s'allonger par terre hors des zones urbaines pour profiter des pluies d'étoiles filantes et voir la Voie lactée», explique Eric Lagadec, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur.

Ensuite, vos yeux sont votre meilleur outil, puisqu'aucun autre n'offre une vision aussi performante à 180 degrés. Pour une lecture plus détaillée du ciel, des jumelles ou un télescope de taille modeste permettent de distinguer une planète d'une étoile. «Avec de bonnes jumelles, on voit déjà les anneaux de Saturne, ajoute Eric Lagadec. Les télescopes présentent l'avantage de pouvoir être utilisés en ville et de dévoiler plus de détails sur les planètes.» Pour recourir à de plus gros modèles, il est possible de trouver en ligne l'observatoire le plus proche de chez soi (là encore sur le site de l'AFA).

Enfin, pas plus loin que dans notre poche, notre smartphone offre d'autres possibilités. Des applications telles que Carte du ciel, SkyView ou Sky Map sont très simples d'utilisation. «Il suffit de pointer le téléphone vers le ciel. Le logiciel indique alors quelle étoile on observe et matérialise la constellation à laquelle elle appartient», détaille l'astronome. Petit bonus : elles précisent même la position de la Station spatiale internationale (ISS) quand celle-ci est visible depuis la Terre. Gratuit sur ordinateur, le logiciel Stellarium permet de prévoir la position des astres à l'avance. De quoi planifier au poil sa séance. Sous réserve de météo clémente.