C'est le montant, toujours astronomique, du déficit du commerce extérieur français au premier semestre, qui a été communiqué mardi. «C'est essentiellement [la] très forte hausse des achats énergétiques qui pèse sur l'évolution de la balance», notent les douanes. Les importations d'hydrocarbures ont bondi et coûtent plus cher : avec le baril passé de 60 à 80 dollars en six mois. En revanche «la balance s'améliore» pour Airbus, les satellites et les médicaments. Elle frémit dans l'habillement, l'agriculture et l'automobile. Ce revers démontre que les batailles du «made in France» ou de la «compétitivité», portées par les trois dernières majorités n'ont pas fait recette.
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