Le gouvernement a approuvé vendredi le décret permettant l'exhumation de Franco de son mausolée, une décision qui divise en Espagne, où le travail de mémoire provoque toujours une fracture politique. L'exhumation, à laquelle la famille de l'ex-dictateur est opposée, pourrait avoir lieu «à la fin de l'année», selon Carmen Calvo, numéro 2 de l'exécutif. Arrivé au pouvoir le 1er juin après avoir renversé le conservateur Mariano Rajoy, le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez avait fait de cette exhumation l'une de ses priorités.
«Nous célébrons les quarante ans de l’Espagne démocratique. […] Et ce n’est pas compatible avec une tombe d’Etat où l’on continue à glorifier la figure de Franco.»
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publié le 24 août 2018 à 19h56
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