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Libération

Florent Marcoux : Il faut classer les vagues au patrimoine mondial de l’Unesco.»

Florent Marcoux, directeur de l’association
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publié le 30 août 2018 à 19h46

Chaque année, des bénévoles de l'association Surfrider organisent un grand et utile nettoyage de printemps des plages de la côte Atlantique. «Après vingt ans à se battre au quotidien pour protéger les océans, nous nous sommes dit qu'il fallait aussi mener un autre travail, plus proactif, pour démontrer la valeur de ces mêmes océans. C'est de là qu'est née l'idée d'inscrire les vagues et la pratique du surf au patrimoine mondial de l'Unesco», explique Florent Marcoux, le directeur de l'association, dans une interview à Libe.fr. Comme ce type de demande doit être déposé par un Etat ou un groupe d'Etats, Surfrider est en négociation avec le gouvernement français et notamment avec le ministère de la Culture. Et continue, par ailleurs, son combat contre «l'aberration» des déchets plastiques à usage unique «qui ont une durée de vie de quelques minutes, alors qu'ils vont mettre des centaines d'années à se dégrader» dans l'océan.