L
e député de la 1e circonscription de l'Essonne cache de moins en moins ses ambitions catalanes. Il devrait d'ailleurs annoncer sa candidature à la mairie de Barcelone mardi.
Cette semaine, il a donc été appelé à démissionner de l’Assemblée nationale à plusieurs reprises : par la socialiste Valérie Rabault, et par son ancienne adversaire «insoumise» à Evry, Farida Amrani, qui a lancé une pétition ayant récolté plus de 10 000 signatures, toutes les deux arguant qu’on ne peut pas en même temps être élu en France et faire campagne à Barcelone. Si l’ancien Premier ministre démissionne, c’est l’article LO178 du code électoral qui s’applique. Celui-ci dispose que des élections partielles doivent être organisées dans un délai de trois mois après la démission.
En revanche, s’il attendait d’être élu à la municipalité de Barcelone pour démissionner, afin de respecter la règle de non-cumul des mandats (dans le cas où le Conseil constitutionnel déciderait qu’il s’applique aussi aux mandats à l’étranger, ce qui n’est pour l’instant pas prévu explicitement), il serait alors remplacé par sa suppléante, Marie-Hélène Bacon, en application de l’article LO176.