Dans plusieurs villes, dont Paris et Nantes, des coursiers travaillant pour des plateformes de livraison de repas, comme Deliveroo, Uber Eats ou Glovo, sous-louent les identifiants de leur compte à des sans-papiers qui ne peuvent s'en créer, a révélé l'Express mercredi. Ceux-ci effectuent ainsi les courses à la place du titulaire du compte, lequel leur reverse jusqu'à 50 % des gains. «Un exploité [en] exploite un encore plus faible», ironise Amadou, l'un d'entre eux, qui pédale pour 150 euros par semaine, payés en liquide.
Ubérisation Des livreurs font pédaler des sans-papiers à leur place
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publié le 29 octobre 2018 à 20h36
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