Le troisième candidat, Yves Veyrier, est déjà membre du bureau confédéral, chargé des études prospectives. A 60 ans, il en est le doyen. Plutôt proche de Jean-Claude Mailly, il était déjà au bureau confédéral quand ce dernier était à la tête de FO. Ce qui, pour certains, en ferait un bon candidat de transition.
Il a été rejoint par Christian Grolier, 52 ans, secrétaire général de FO fonction publique, décrit en interne comme proche du courant trotskiste. Lors du dernier congrès, en avril, ce défenseur du «service public républicain» avait toutefois fait preuve de retenue, en épargnant Jean-Claude Mailly et en expliquant ne «pas être là pour polémiquer».
Ils espéraient un seul candidat, rassembleur, pour ne pas afficher leurs divergences. Ils seront finalement trois à briguer la succession de Pascal Pavageau à la tête de la 3e force syndicale française, le 21 novembre. Patrice Clos, 53 ans, secrétaire national des transports et de la logistique, a été le premier à se lancer la semaine dernière. Il est plutôt identifié comme proche de la ligne dure de Force ouvrière.