Prudence, prudence… Emmanuel Macron a assuré lundi depuis Bruxelles que «l'Etat, en tant qu'actionnaire» de Renault (à hauteur de 15 %), serait «extrêmement vigilant à la stabilité de l'alliance et du groupe». «Il est trop tôt pour se prononcer sur la réalité et la matérialité de faits sur lesquels je ne dispose pas d'éléments supplémentaires», a souligné le président de la République, interrogé lors d'une conférence de presse dans la capitale belge où il effectue une visite d'Etat de deux jours. Macron a juré que l'Etat apporterait «tout son soutien» à «l'ensemble des salariés» de Renault. «Comme actionnaire de référence de Renault, notre première préoccupation est la stabilité de Renault et la consolidation de l'alliance entre Renault et Nissan», a abondé le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, quelques heures plus tard à la sortie d'une réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles. Il a ajouté qu'il recevrait «prochainement les principaux administrateurs de l'entreprise Renault pour examiner avec eux toutes les décisions» du groupe.
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