Le successeur de Pascal Pavageau à la tête de Force ouvrière a désormais un nom : Yves Veyrier. Le plus ancien membre de la direction, où il siège depuis 2004, a remporté jeudi 45,75 % des voix, contre 43,35 % pour Christian Grolier, patron de la fonction publique, et 10,9 % pour Patrice Clos, le numéro 1 de la fédération des transports. Cette victoire d'une courte tête marque le retour du clan «réformiste», longtemps porté par Jean-Claude Mailly puis balayé par l'élection de Pascal Pavageau en avril. Elle se fait au détriment de Grolier, soutenu par le puissant courant trotskyste de FO, et enterre les ambitions du clan Pavageau, dont le candidat (Patrice Clos) arrive en dernière position. «Je ne suis pas le clone de Jean-Claude Mailly, ni celui de Pascal Pavageau», a affirmé le vainqueur, plus effacé et moins offensif à l'oral que ses deux prédécesseurs. Photo Marc Chaumeil
Force ouvrière Avec Yves Veyrier, le retour des «réformistes»
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publié le 22 novembre 2018 à 20h16
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