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#NousToutes : ce qu’il faut savoir sur la marche de samedi

Un collectif appelle à un rassemblement ce samedi pour dire stop aux violences à l'égard des femmes. Les manifestants défileront de la place de l'Opéra à République.
Le mouvement #NousToutes, le 29 septembre, place de la République. (Photo Zakaria Abdelkafi. AFP)
publié le 23 novembre 2018 à 16h29

Un raz de marée de femmes (et d'hommes) prêtes à marcher dans une cinquantaine de villes en France pour dire «stop aux violences sexistes et sexuelles». C'est ce qu'espère le mouvement #NousToutes pour le ralliement de ce samedi 24 novembre, à la veille de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

A Paris, où l’on attend des milliers de manifestantes et de manifestants, la marche partira à 14 heures place de l’Opéra pour finir place de la République (en passant par Strasbourg-Saint-Denis et les Grands boulevards).

A Nantes, le point de rendez-vous est prévu en début d'après-midi à l'arrêt de tram Gare Maritime, à Lyon la manifestation se lancera de la place Bellecour, à Marseille la mobilisation partira du Cours d'Estiennes-d'Orves (voir la carte de l'ensemble des points de rassemblement ici). Dress-code de la marche : porter du violet (un bonnet, une écharpe, des gants…), ce qui n'est pas sans rappeler le rose des «Pussy hat» portées aux Etats-Unis par des dizaines de milliers de femmes lors des Women's March.

«Sécurisé»

Et les gilets jaunes ? Officiellement, leur rassemblement parisien devrait se tenir au Champ-de-Mars – l'endroit a été validé par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner – même si certains manifestants appellent à boycotter ce lieu pour marcher vers l'Elysée. Contactée par Libération, Madeline Da Silva, l'une des organisatrices de la mobilisation #NousToutes assure «ne pas être inquiète de cette collision de mobilisations» rappelant que la marche «a été autorisée par la préfecture et sera donc sécurisée». A l'heure actuelle, un seul rassemblement #NousToutes, celui de Bourg-en-Bresse (Ain), a dû être annulé en raison de l'appel des gilets jaunes. Les organisatrices craignant que les gens ne puissent pas accéder au départ prévu de la marche et «ne pouvoir assurer leur sécurité en cas de débordements».