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Libération
Récap

Prime d’activité, Strasbourg, taxe sur les Gafa, Yémen... L’essentiel de l’actualité de ce lundi

Edouard Philippe arrive à l'Elysee le 11 décembre. (Photo Ludovic Marin. AFP)
publié le 17 décembre 2018 à 18h38

Prime d'activité. Difficile ces derniers jours de comprendre ce que sera l'application concrète de la hausse promise de la prime d'activité annoncée la semaine dernière. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a tenté dans les Echos ce lundi de préciser les choses en promettant une «hausse massive» de cette prime «dès le 5 février pour compléter le salaire de janvier». Loin de ce qui avait été annoncé par le Président de la République la semaine dernière, la hausse ne concernera pas tous les salariés au smic, loin s'en faut, car la prime d'activité tient compte de l'ensemble des revenus du ménage. Mais «nous allons élargir le nombre de foyers éligibles, qui passera de 3,8 millions à 5 millions», a affirmé Edouard Philippe.

Strasbourg. L'enquête sur l'attentat de Strasbourg progresse: deux suspects ont été placés en garde à vue lundi, soupçonnés d'être liés à la fourniture du revolver, selon des sources concordantes.

Gafa. La France commencera à prélever la taxe sur les géants du numérique, les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon, etc.) à partir du 1er janvier, sans attendre son adoption au niveau européen, a confirmé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

Florange. ArcelorMittal a annoncé officiellement ce lundi renoncer à redémarrer les hauts fourneaux de son site français de Florange, en Moselle.

Yémen. Le cessez-le-feu à Hodeida, au Yémen, sera appliqué ce mardi, assure à l'AFP un responsable de l'ONU, alors que des combats se sont poursuivis ces derniers jours en dépit de l'accord conclu jeudi dernier en Suède spécifiant une entrée en vigueur immédiate.

Affaire Ghosn. Le conseil d'administration de Nissan a échoué ce lundi à nommer un successeur à son ancien président Carlos Ghosn, révoqué à la suite de son arrestation le 19 novembre à Tokyo pour dissimulation de revenus.

Contrôles au faciès. Les trois lycéens d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) qui ont attaqué l'Etat en justice pour «contrôles au faciès», estimant avoir fait l'objet d'un contrôle d'identité discriminatoire lors d'une sortie scolaire, ont été déboutés ce lundi de leur demande.