19 novembre
Carlos Ghosn est arrêté à bord de son jet privé à son arrivée au Japon sur ordre du procureur de Tokyo. Le président de Nissan, Hiroto Saikawa, annonce que le patron français de l'alliance Renault-Nissan est soupçonné de «nombreuses malversations» et dénonce «le côté obscur» de Ghosn.
20 novembre
Conseil de crise chez Renault. Emprisonné à 9 700 kilomètres de Paris, Carlos Ghosn reste PDG, mais son bras droit Thierry Bolloré prend les commandes du groupe «à titre provisoire».
22 novembre
Le conseil d’administration de Nissan révoque Carlos Ghosn à l’unanimité.
10 décembre
Ghosn est inculpé pour avoir dissimulé une grande partie de ses revenus chez Nissan entre 2010 et 2018. On parle au total de 70 millions d’euros.
21 décembre
Ghosn reste en prison, accusé en sus d’avoir fait couvrir par Nissan des pertes sur des investissements personnels pour 14,5 millions d’euros.
31 décembre
La garde à vue est encore prolongée de dix jours, jusqu’au 11 janvier.
4 janvier
Ghosn contre-attaque. Il demande à comparaître pour qu’on lui notifie les raisons de sa détention.