Les manifestants français peuvent aussi compter sur les encouragements du gouvernement populiste italien. «Gilets jaunes, ne faiblissez pas !», écrit le vice-Premier ministre Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement Cinq Etoiles, sur le blog du parti. Plus explicite encore, le patron de la Ligue d'extrême droite Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur, proclame son soutien aux «citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple». Di Maio offre même l'expertise de son mouvement antisystème pour «organiser des événements sur le territoire» , «choisir des candidats» et «définir un programme électoral». A moins de cinq mois des élections européennes, les populistes italiens passent à l'offensive contre Macron, leader autoproclamé du camp progressiste.