Les policiers en sont désormais convaincus : le soir du 11 décembre, Chérif Chekatt n'a pas agi sur un coup de tête. Plusieurs éléments de l'enquête judiciaire, révélés lundi par France 3 et le Monde, accréditent la thèse d'un projet mûri pendant plusieurs mois par le jihadiste qui a tué cinq personnes à Strasbourg. En 2015, il aurait confié à un codétenu vouloir «commettre un braquage avant de partir en Syrie ou mourir en martyr». Cet été, l'homme de 29 ans avait confié vouloir mourir à sa famille, qui ne l'a pas cru. Investi activement dans la recherche d'armes, il avait par ailleurs enregistré sa vidéo d'allégeance à l'EI dès la mi-novembre.
Strasbourg Chérif Chekatt avait prémédité son attentat
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publié le 14 janvier 2019 à 20h46
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