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Libération

«Je peux vous dire que nous serons extrêmement vigilants, comme actionnaires de référence, sur les conditions de départ de Carlos Ghosn.»

Bruno La Maire ministre de l'Economie, jeudi
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publié le 24 janvier 2019 à 20h36

Comme prévu, les 18 administrateurs de Renault ont porté jeudi matin à la présidence de l’entreprise l’actuel patron de Michelin, Jean-Dominique Senard, et à la direction générale Thierry Bolloré, qui faisait le job par intérim depuis déjà deux mois. Dans un timing bien réglé, la lettre de démission de Carlos Ghosn était arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi. Mais son solde de tout compte pour ses quatorze ans passés à la tête du constructeur français n’est pas réglé. Si sa retraite (entre 700 000 et 800 000 euros par an) semble acquise, les 4 millions d’euros au titre de sa clause de non-concurrence seraient compromis.