«Cela a été un vrai changement pour nos collaborateurs de comprendre ce qui les attendait. On a d’abord voulu s’en charger mais, assez vite, on s’est rendu compte que le formateur que l’on avait pris pour le service RH s’en chargerait bien mieux que nous. Il est intervenu en août, a fait des sessions de questions-réponses et des réunions. Tout cela a été filmé, ce qui a permis aux salariés absents de s’informer. Nous avons aussi simulé sur la paie de décembre ce qu’ils auraient eu si on avait appliqué le prélèvement à la source.
«Nous ne sommes que trois à la DRH pour un effectif de 200 collaborateurs, et chez nous la paie est externalisée. Je sais qu’il a fallu récupérer les taux d’imposition et les rentrer pour chaque salarié. Personne ici ne s’est plaint du supplément de travail que cela a pu représenter et du stress éventuel pour les salariés, on a pris ça positivement, comme une énième évolution législative à laquelle il a fallu s’adapter.
«En tant que salariée et professionnelle des ressources humaines, je trouve le prélèvement mensuel plutôt intéressant, ça donne plus de visibilité et c’est mieux que la mensualisation qui se faisait sur dix mois, au lieu de douze à partir de maintenant. Les gens doivent s’informer, cela les met dans une démarche active, c’est ce que l’on fait chez nous et ça s’est très bien passé. Maintenant, on le sait, quand ils vont découvrir leur paie de janvier, beaucoup de salariés vont venir nous voir, il faudra à nouveau les informer.»