Menu
Libération
Droit de réponse

Droit de réponse de L’Oréal

par
publié le 1er février 2019 à 19h56

L'Oréal souhaite rétablir les nombreuses inexactitudes contenues dans l'article «L'Oréal : ils ont tout fait pour que je parte après ma grossesse» de M. Renaud Lecadre, paru le 29 janvier 2019. Plus de trois ans après son retour de congé maternité, la salariée en question a été licenciée pour insuffisance professionnelle. Son licenciement n'a aucun lien avec son retour de congé maternité et repose sur des raisons objectives. L'Oréal tient à préciser que celle-ci a vu sa rémunération augmenter avant, pendant et après son congé maternité. A son retour elle a été promue et a bénéficié de l'augmentation significative de sa rémunération de 14,6 %. Elle a en outre également bénéficié d'actions gratuites avant, pendant et après son retour de congé maternité. L'Oréal nie catégoriquement toute allégation de discrimination en raison de la maternité ainsi que la récurrence des plaintes de salariées à laquelle il est fait allusion sans fondement dans l'article. L'Oréal, qui conteste les allégations de la salariée, rappelle enfin que le Conseil de prud'hommes n'a pas encore statué, l'affaire ayant été mise en délibéré.

La réponse de «Libération». La direction de L'Oréal tient en préambule à corriger les «nombreuses inexactitudes» contenues dans l'article de Libération, mais sans préciser lesquelles. Et pour cause : il n'y en a aucune. Son droit de réponse ne fait que réitérer divers éléments de langage qu'elle nous avait préalablement signifiés au téléphone avant publication et qui ont été intégrés dans l'article, dans le respect du contradictoire.