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Parlement

Tentative d'incendie au domicile du président de l'Assemblée nationale

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand à Paris, le 15 janvier 2019 (Photo STEPHANE DE SAKUTIN. AFP)
publié le 8 février 2019 à 22h04

Une tentative d'incendie a eu lieu au domicile du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand. «Alors que le Président de l'Assemblée nationale assistait ce jour à Rennes, aux côtés du Premier ministre, à la signature du pacte d'accessibilité et du contrat d'action publique pour la Région Bretagne, un voisin constatait que son domicile situé à Motreff, dans sa circonscription du Finistère, avait fait l'objet d'un incendie volontaire», indique un communiqué«La Gendarmerie nationale ayant découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique, et une torche artisanale imbibée de carburant, l'origine criminelle ne semble pas faire de doute.» 

«Rien ne légitime la violence ou l'intimidation à l'égard d'un élu de la République», a réagi le président Emmanuel Macron.

Le Président de l’Assemblée nationale a déposé plainte. Il a publié sur Twitter des images des dégâts.

«Honte à ceux qui commettent de tels actes. Et soutien amical au Président de l'Assemblée nationale et à sa famille», a réagi le Premier ministre Edouard Philippe.

«Total soutien à mon ami Richard Ferrand suite à l'acte odieux commis à son domicile. Ceux qui intimident, menacent, agressent, vandalisent, brûlent, n'auront jamais le dernier mot en démocratie. Jamais. Nous sommes la République et nous les combattrons sans relâche», a également déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

«Tout mon soutien» à Richard Ferrand, a commenté Sébastien Lecornu, ministre chargé des collectivités territoriales et coanimateur du grand débat national destiné à répondre à la crise des gilets jaunes.

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a également fait part de sa solidarité peu avant minuit.

Plusieurs domiciles et permanences d'élus de la majorité présidentielle ont été dégradés depuis le début du mouvement des gilets jaunes et certains d'entre eux ont fait l'objet de menaces, sur les réseaux sociaux mais aussi près de leurs domiciles. Richard Ferrand avait déclaré début janvier que ces «manœuvres d'intimidation n'avaient pas leur place en démocratie».