Une sortie heureuse ? Et pourquoi pas… Le dynamisme métropolitain a enfin atteint l’arrière-pays. Tout un réseau de petites villes en bénéficie car désormais, chez elles, on trouve les mêmes réseaux à très haut débit que dans les grandes agglomérations. Résultat, nombre d’entreprises font le choix de la qualité de vie et des locaux vastes et pas chers. Même l’industrie revient, spécialisée dans les niches, aidée par la fabrication 3D et appuyée sur les traditions économiques locales.
Les habitants, venus d’abord en touristes, n’attendent plus la retraite pour s’installer dans ces villes moyennes et petites. Le télétravail (avec le très haut débit encore…) leur permet de jouer cette carte.
La métropole ne perd en rien ses fonctions : elle reste le lieu des formations supérieures et des fonctions de commandement. Mais elle ne siphonne plus le reste du pays. Dans ce scénario positif, les villes moyennes se développent. Le rapport note que dans cette évolution, «on peut arriver à une situation d'équilibre, voire au réseau urbain hexagonal prédit par [l'économiste] Pierre Veltz, c'est-à-dire un système bien vascularisé, où l'ensemble du territoire est mobilisé».
Il faudrait certes que les services publics et les opérateurs de transports accompagnent le mouvement. Mais quand même : «Chaque territoire peut jouer sur ses atouts, ses traditions industrielles ou économiques, ses facteurs d'attractivité et le fait d'avoir de la place, de ne pas être saturé, font certainement partie des facteurs d'attractivité, par rapport à une région parisienne, par exemple, presque saturée». Douce France…