C'est ce que devrait rapporter cette année aux finances publiques le gel d'une partie de l'impôt sur les sociétés (IS) pour les très grands groupes (1,7 milliard) et la taxe Gafa (400 millions) sur les géants du numérique, adoptée mercredi en Conseil des ministres. L'exécutif finance ainsi comme prévu un bout des 10 milliards d'euros lâchés fin décembre en «pouvoir d'achat», censés calmer la colère des gilets jaunes. Un montant financé en partie par le déficit public, des économies (qu'on ne connaît toujours pas) et des «recettes supplémentaires» annoncées mi-décembre par Matignon. Cette année, pour les entreprises qui réalisent un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 250 millions d'euros, l'IS restera à 33,33 %, «pour la fraction de bénéfice imposable supérieure à 500 000 euros». Au départ, ce taux devait être ramené à 31 %.
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