La littérature était l'essentiel de sa vie et l'humour sa plus sérieuse ambition. Dominique Noguez est mort dans la nuit de jeudi à vendredi, à Paris, des suites d'un cancer. Il avait 76 ans, était né à Bolbec (Seine-Maritime), avait étudié à Bordeaux, était agrégé de philosophie, fut universitaire (professeur d'esthétique à Paris-I). Ses 51 livres se partagent notamment en cinq romans, dont Amour noir (Gallimard, prix Femina 1997), trois récits, cinq «études plus ou moins sçavantes» (sic), quinze recueils de «nouvelles, aphorismes & autres», les plus remarqués étant Comment rater complètement sa vie en onze leçons (Payot 2002) et Vingt Choses qui nous rendent la vie infernale (Payot 2005). Et puis en 2014, il publie Une année qui commence bien (Flammarion) : lui qui s'est avancé masqué toute son œuvre durant soudain se met à nu dans ce long et violent récit autobiographique, qui mêle des épisodes de drague homosexuelle et de désespoir amoureux. Photo AFP
Disparition Dominique Noguez, explorateur du geste littéraire
publié le 15 mars 2019 à 20h46
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