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Libération

Réversible Quand Raphaël Glucksmann voulait voir «mourir» le PS

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publié le 21 mars 2019 à 20h56

Nous sommes en juin 2017, le PS est au plus bas, battu à la présidentielle et tiraillé entre soutien constructif à Emmanuel Macron et opposition résolue. C'est le moment choisi par Raphaël Glucksmann, aujourd'hui à la tête d'une liste PS-Place publique aux européennes, pour signer une tribune au vitriol contre le parti à la rose. Dans l'Obs, l'essayiste écrit : «La messe est dite et seuls les généraux d'une armée mexicaine en déroute feignent de croire ou de faire croire le contraire.» Et de conclure ce texte destiné à expliquer «pourquoi la refondation de la gauche passe par la fin du PS» : «Le PS et les Verts ont vécu, qu'ils n'empêchent pas, en refusant de mourir, la gauche de renaître.» Une prose acerbe contre une direction socialiste qui, depuis, a changé et fait l'inventaire du quinquennat Hollande. Photo A. Facelly