Chez LR, l'écologie, qui «commence à bien faire», comme l'avait dit Nicolas Sarkozy, n'est pas en tête de gondole. Il est loin le temps du Grenelle de l'environnement, en 2007. Pour les européennes, la tête de liste, François-Xavier Bellamy, a beau affirmer qu'il faut des quotas carbone sur les importations, l'urgence climatique est loin de structurer la plateforme programmative dévoilée mi-mars par le parti de droite. Au Rassemblement national (ex-FN), si l'écologie a fait partie des nouveaux thèmes que Marine Le Pen a tenté d'exploiter, c'est en le teintant d'un nationalisme identitaire autour du concept de «réimplantation» et en défendant un maintien patriotique du parc nucléaire français. La présidente du RN monte plus souvent au créneau pour dénoncer la souffrance animale que pour défendre la biodiversité ou la fiscalité verte.
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