Après l’annus horribilis 2017 et une année 2018 vécue dans une indifférence quasi générale, le PS verrait-il le bout du tunnel à l’approche des européennes ? «On est sortis de la phase d’agonie pour commencer celle de renaissance, c’est un déclic psychologique très important», positive un cadre du Parti socialiste plutôt favorable à la direction. L’alliance avec Place publique ? «Des étincelles d’espoir qu’il faut guetter avec beaucoup de bienveillance», dit le même, sévère envers ceux qui s’y sont opposés en interne avec «la volonté de planter des banderilles sur Olivier Faure». Voyant sa formation «dans une situation analogue à celle de la SFIO en 1969» (aux portes de sa mue en PS), il met aussi en garde : «Le Parti socialiste ne trouvera pas son salut dans l’opposition systématique à Macron. Parce que ça empêche l’expression d’une pensée politique propre. Et aussi car on est comptables de la pratique du pouvoir. Or dire dans l’opposition ce qu’on ne fait pas en responsabilités, ça porte un nom dans l’histoire : le molletisme.» Photo AFP
Rebond L’alliance avec Place publique, «étincelles d’espoir» pour le PS ?
par Etienne Baldit
publié le 9 avril 2019 à 20h46
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