Trois jours après l'incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame, voici l'état des dégâts connus sur le bâtiment.
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Les tours : On a longtemps craint un effondrement du beffroi Nord. Si le feu a pu y être maîtrisé, la solidité de la structure continue de susciter des inquiétudes. La tour Sud, qui abrite la plus grosse cloche de Notre-Dame, le «Bourdon», a quant à elle été moins touchée.
La flèche : La flèche de la cathédrale, reconstruite par Viollet-le-Duc en 1859, s'est effondrée peu avant 20 heures, traversant une partie de la voûte, où se trouve à présent un trou béant.
Sculptures en plomb : Les douze apôtres et quatre évangélistes qui ornaient le toit de Notre-Dame ont échappé au sinistre de justesse : les seize statues de cuivre repoussé datant du XIXe siècle avaient été grutées jeudi dernier pour être restaurées.
Les rosaces : «Les trois belles rosaces de Notre-Dame, qui datent des XIIe et XIIIe siècles, n'ont pas bougé», a détaillé André Finot, porte-parole de Notre-Dame de Paris.
Charpente et combles : L'incendie serait parti des combles pour ensuite se propager à l'ensemble de la charpente : la «Forêt», longue de plus de 100 mètres et construite entre 1220 et 1250, a été intégralement détruite par les flammes.
Les oeuvres d'art : «De nombreuses œuvres d'art ont été sauvées et emmenées à l'hôtel de ville voisin», a déclaré Anne Hidalgo. La situation d'ensemble est encore imprécise : trois reliques supposées perdues ont été retrouvées dans les décombres, à l'intérieur du coq qui surmontait la flèche effondrée, mais l'état précis et le devenir de certains grands tableaux restent encore inconnus.
Maître-autel et statues : Le maître-autel paraît avoir survécu mais des incertitudes demeurent sur les ensembles de sculptures qui se trouvent à proximité, notamment la Pietà en marbre (1712-1728) de Nicolas Coustou sur laquelle il n'y a pas encore d'informations communiquées.